• ET SI NOUS CONTINUIONS A ROULER AU DIESEL ??

    Et si nous continuions à rouler au diesel ?

    Résultat de recherche d'images pour "VOITURE DIESEL" 

     

    TEXTE ECRIT PAR UN AMI  ET RECU PAR E MAIL HIER  

    Ayant travaillé dans les années 80 dans la pétrochimie chez TOTAL.

    Je crois qu¹il est grand temps de vous apporter quelques  précisions.

    Prétendre qu¹il faudrait laisser le temps aux gens de migrer des voitures à moteur diesel aux voitures à moteur essence démontre qu'ils n'ont, comme la plupart de nos concitoyen d¹ailleurs, aucune idée de comment sont obtenus les différents produits pétroliers. 

    Un écologiste forcené (un "yaka faukon" comme on en connait tous) me disait récemment que la solution était simple

    "YAKAPLU" fabriquer du gazole. Lui aussi croyait qu¹on  fabriquait du gazole à la demande.

    Je m¹en vais donc éclairer votre lanterne et vous expliquer comment on obtient les différents produits issus de la distillation du pétrole.

    Eh oui, une raffinerie n¹est ni plus ni moins qu¹une distillerie et on distille le pétrole comme la lavande pour la parfumerie ou le raisin pour la gnôle.

    Pour faire simple et en schématisant beaucoup (car en vérité c¹est un tout petit peu plus complexe):

    1) On verse du pétrole brut dans une immense cuve et on allume le feu dessous, très doucement au début: 20°c.

    2) La cuve commence alors à « dégazer », et on récupère les gaz: propane, butane, GPL.

    3) On augmente le feu vers 150 à 200°c, sortent les vapeurs qui, une fois condensées donnent les essences de pétroles. D¹abord les naphtes, pour la pétrochimie, puis l¹essence pour nos voitures.

    4) On augmente encore la température jusque vers 300°c. Montent alors les huiles: le kérosène pour les avions, le fameux gazole pour nos moteurs diesel, et le fioul domestique. et ainsi de suite.

    Il ne reste à la fin plus que les résidus: Les bitumes avec lesquels nous faisons nos routes.

    Rien ne se perd dans le pétrole.

    CONCLUSION: On ne fabrique pas du gazole à la demande. Qu¹on le veuille ou pas, qu¹on le consomme ou pas, il sort des cuves au cours du processus. Et ce gazole représente 21% de la masse du pétrole brut, ce qui est loin d¹être négligeable. (45% pour l¹essence).

    La question c¹est: Qu¹est-ce qu¹on en fait si on ne le consomme plus?

    Vers la fin des années soixante, seuls les camions, des bateaux pas trop gros et quelques rares voitures étaient équipés de moteurs diesel. On ne consommait pas tout le gazole issu des raffineries. Le surplus était rejeté à la mer.

    Les compagnies pétrolières, devant ce manque à gagner, se sont alors tournées vers les constructeurs automobiles pour leur demander de développer les moteurs diesel, et c¹est ce qu¹on fait les constructeurs.

    Avec de nouveaux alliages acceptant des hautes température de fonctionnement, des taux de compression plus élevés et l¹intégration de système de suralimentation (les turbos) ils ont obtenus des moteurs diesel aussi performant que les moteurs à essence, plus fiables, avec une meilleure longévité et qui consommaient moins. Le succès des moteurs diesel, aidé par une fiscalité moins âpres sur le gazole, a donc été fulgurant.

    Je me souviens qu¹à l¹époque, des panneaux publicitaires de 4m sur 3, faisaient l¹apologie du moteur diesel, et la presse vantait dans tous les articles « l¹écologie » du moteur diesel, affirmant qu¹il polluait moins que le moteur à essence.

    Le problème aujourd¹hui, c¹est qu¹on a inversé la tendance, et qu¹il existe, surtout en France, un gros déséquilibre de la demande entre l¹essence et le gazole. Il faut donc impérativement pour les pétroliers revenir à l¹équilibre, et contrairement ce que croient les gens, il n¹est pas question d¹éradiquer les moteurs diesel, au risque de retourner aux années soixante.

    Comment résoudre ce dilemme?

               Sachant qu¹entre deux moteurs, les gens choisirons toujours le plus performant, il faut donc faire une campagne de dénigrement du moteur préféré des usagers. On mobilise donc les politiques et la presse, on prend une poignée de fous furieux intégristes écologistes à qui « on bourre le crâne », et c¹est parti pour façonner l¹opinion publique, et fabriquer le consentement.

     

              Et vous verrez que quand on sera revenu à l¹équilibre (2 véhicules essence pour 1 véhicule diesel) comme par magie, on retrouvera des vertus au gazole. D¹autant que le gros problème du diesel c¹est le rejet des particules, et qu¹il a été résolu par l¹adjonction de filtres à particules qui piègent 99% des émissions.

     

     

    « chez Ghislaine transfert du billet depuis WPrv reflets chez Annie »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 7 Février 2019 à 10:55

    Ils nous prennent pour des débiles, les véhicules qui roulent au gas oil ne polluent pas plus que celles à essence, surtout avec les nouveaux moteurs et en plus celles à essence consomment plus de carburant donc elles dégagent plus de gaz carbonique. 

    Il faut toujours qu'ils inventent des nouveautés qui n'ont ni queue ni tête. 

    Bonne journée, contente de te retrouver sur ekla. 

    2
    Jeudi 7 Février 2019 à 13:34

    Coucou ma belle

    Il faut bien que les gros trouvent quelques choses…. un monde de fou, je dis

    Je vois que tu as réussi à revenir sur Eklablog, c'est super

    Bonne journée, prend bien soin de toi, je t'embrasse très fort  Puce

      • Jeudi 7 Février 2019 à 16:10

        Oui chère amie gr$ace à Dali, qui m'a mis un lien pour que j'aille effacer tout ce qu'il y avait en CACHE  et depuis ça fonctionne, je suis contente plus facile que sur WP bien que là bas le format des photos sont bien grande ici maxi 800 !mais bon  

        bonne soirée

        bisous

    3
    wang
    Jeudi 7 Février 2019 à 15:58

    Bonjour Liliane,

    Heureux de te retrouver ici. Alors votre nouvelle voiture? Etes-vous contents? J'ai répondu sur mon article, à ce que les Français ont annoncé concernant Skoda. Il s'agit d'un mensonge, l'entende est toujours très bonne entre la Chine et la Tchéquie. Le Président tchèque était d'ailleurs un des rares président ou Premier ministre de l'Union Européenne présent à Beijing lors de la fête nationale. Les Français de la macronie pensaient nous entuber et veulent diriger l'Europe avec l'Allemagne. Ils s'en prennent à l'Italie maintenant, Macron a rappelé son ambassadeur en Italie. Ce con a déjà la moitié de la France contre lui, il va avoir la moitié de l'Europe contre lui. Ah avec tout ça j'oublie pour un peu de temps mes problèmes mais là il y a une éclaircie. On parlera de tout ça vendredi en 8 . Bonne soirée et bisous à vous deux.

    Xu et Roland

      • Jeudi 7 Février 2019 à 16:08

        Bonjour Roland et Xu

        Oui très contente de ma voiture pour le peu que j'ai déjà roulé

        mais le tableau de bord est impressionnant par tous ses boutons à étudier  hihihi

        on reparlera de tout cela comme tu dis le vendredi  15

        bisous à vous deux 

         

    4
    Jeudi 7 Février 2019 à 16:45

    Bonjour Lili,

    Il y a une chose qui m'intrigue, c'est qu'auparavant, le diesel se vendait beaucoup moins cher que l'essence chez nous, alors qu'aujourd'hui, c'est tout le contraire. Étonnant, ce revirement de situation. Par quelle magie en est-on arrivé à ce mystère?....Dieu seul le sait...lol

    Bonne journée.....ton ami Jean-Claude

     

    5
    roro
    Mardi 14 Mai 2019 à 23:56

    Les procédés de séparation

     

    La première étape est celle de la séparation des molécules par distillation atmosphérique (c'est-à-dire à la pression atmosphérique normale), en fonction de leurs poids moléculaires.

    Ce procédé consiste à chauffer le pétrole à 350/400 °C pour en provoquer l’évaporation. Le  chauffage s’effectue à la base d’une tour de distillation de 60 mètres de haut, appelée aussi topping. Les vapeurs de brut remontent dans la tour tandis que les molécules les plus lourdes, ou résidus lourds, restent à la base sans s’évaporer. À mesure que les vapeurs s'élèvent, les molécules se condensent les unes après les autres en liquides, jusqu’aux gaz qui atteignent seuls le haut de la tour, où la température n’est plus que de 150 °C. À différents niveaux de la tour se trouvent des plateaux qui permettent de récupérer ces liquides de plus en plus légers. Chaque plateau correspond à une fraction de distillation, appelée aussi coupe pétrolière, depuis les bitumes (hydrocarbures très visqueux) jusqu'aux gaz.

    Les résidus lourds issus de cette distillation renferment encore beaucoup de produits de densité moyenne. On les soumet, dans une autre colonne, à une seconde distillation qui permet de récupérer plus de produits moyens

     

    Les procédés de conversion

    Après les opérations de séparation, la proportion d’hydrocarbures lourds reste encore trop importante. Pour répondre à la demande en produits légers, on « casse » ces molécules lourdes en deux ou plusieurs molécules plus légères.

    Ce procédé de conversion, appliqué à 500 °C, est également appelé craquage catalytique car il fait intervenir un catalyseur (substance accélérant une réaction chimique). 75 % des produits lourds soumis à la conversion sont ainsi transformés en gaz, essence et gazole. D’autres procédés permettent d’améliorer ce résultat par des ajouts d'hydrogène (hydrocraquage) ou en employant des méthodes d'extraction du carbone (conversion profonde). Plus une conversion est poussée, plus elle est coûteuse et gourmande en énergie. L’objectif permanent des raffineurs est de trouver l’équilibre entre degré et coût de la conversion

     

    Les procédés d’amélioration

    Ils consistent à réduire fortement ou éliminer les molécules corrosives ou néfastes à l'environnement, en particulier le soufre. Les normes de l'Union européenne (UE) en matière d'émissions de soufre sont strictes : depuis le 1er janvier 2009, l’essence et le gazole contenant plus de 10 ppm (10 mg/kg) de soufre ne doivent pas être utilisés sur le territoire européen1. Ces mesures visent à améliorer la qualité de l’air ambiant : elles permettent d’optimiser l’efficacité des technologies de traitement catalytique des gaz d’échappement des véhicules. La désulfuration du gazole s'effectue à 370 °C, sous une pression de 60 bars et en présence d'hydrogène dont l’action consiste à extraire la plus grande partie du soufre organique que l’on retrouve sous forme de sulfure d’hydrogène (H2S). Ce dernier est ensuite traité pour produire du soufre, substance utilisée dans l'industrie.

    Le kérosène, les gaz butane et propane sont, eux, lavés à la soude. Ce traitement, appelé adoucissement, débarrasse ces produits des mercaptans (thiols) qu'ils contiennent.

    Le traitement des carburants automobileLes carburants automobiles doivent également être traités afin d’augmenter leur indice d'octane, un chiffre rapporté à 100, qui mesure la résistance à l'auto-allumage d'un carburant (l’auto-allumage étant la tendance du carburant dans un moteur à explosion à s’enflammer spontanément sans intervention de la bougie). Si l'indice d'octane n'est pas assez élevé, il y aura à terme des dégâts irréversibles du moteur. Pour éviter cela, on doit hausser l'indice d'octane jusqu'à 95 ou 98.

    Le procédé utilisé dans ce but est le reformage catalytique. Les réactions chimiques qui lui sont liées sont opérées à 500 °C sous une pression de 10 bars, avec du platine comme catalyseur. Elles permettent la transformation d’une partie des hydrocarbures naphténiques (cycliques saturés) en hydrocarbures aromatiques (cycliques insaturés) dont l’indice d’octane est beaucoup plus élevé. Il existe aussi d'autres réactions chimiques, comme l'alkylation, qui améliorent également l’indice d’octane.

     

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