IL Y A 58 ANS A CETTE PILE 11 H NAISSAIT MON PREMIER FILS PATRICK

UNE PENSEE POUR MON PETIT ANGE 

 

JE NE T’OUBLIE PAS PETIT TRESOR

Le 11 octobre 1963 tu venais au monde à 11 H

J’étais seule pour l’accouchement car ton papa  était soldat

et cela s’est fait tellement vite ,

les maux avaient commencés à 4 H du matin,

j’ai pris mon bain et je suis partie seule  le matin à 6 H,

j’ai pris ma valise et suis partie

à pieds à la maternité qui était à une demi heure de notre domicile

quand ton papa est arrivé vers 22H à la maternité, les portes étaient déjà fermées

Ce n’est que le lendemain qu’il a pu voir ton grand sourire et te serrer contre lui.

Tout s’est bien passé,  tu pesais 3 kg pile et tu mesurais 50 cm.

Patrick aujourd’hui tu aurais eu 58 ans si tu n’étais pas parti rejoindre les anges le 22/02/1964

en nous laissant ton papa et moi avec une peine incommensurable.

Perdre son enfant à 18 ans, ce n’est pas normal

Avec le temps la douleur c’est estompée mais jamais on ne t’oublieras tu as ta place bien au chaud dans un coin de notre coeur

Je sais que de là où tu es, tu veilles sur nous ta famille

BON ANNIVERSAIRE MON ANGE

 

Comme un bruit d'ailes

quand l'oiseau quitte le nid

L'été s'en est allé 

et toi tu es arrivé...

Beau bébé qui me sourit

Et moi, fière je suis

J'ai dix-sept ans, et je suis maman!!! 

Quel bonheur,

même quand tu pleures

Je te serres contre mon coeur

Tu es là, à moi et à ton papa. 

Déjà, l'hiver est là, il fait très froid...

Je te blottis tout contre moi

en te parlant tout bas

Tu ris aux éclats, tu fais ma joie.

Les jours passent, nous sommes heureux

tous les deux.

Ton papa n'est jamais là,

Il est soldat, tu ne le vois presque pas

Et tu ne le connaîtras pas...

*****

Février, mois de malheur, 

mois de douleur

En ce matin, du vingt-deux

Au coeur, j'ai reçu des bleus...

Car dans ton berceau tu étais froid

Tu es parti cette nuit là

Loin là-bas, sans un bruit, sans un cri

Me laissant seule, avec mon désarroi...

Perdre un enfant, à dix-huit ans..

ce n'est pas juste et pourtant

Je vais vivre avec cette douleur tout le temps

En pensant à toi mon premier enfant!!!

©Liliane D.

Aujourd'hui encore, après 57 années passées, en réécrivant ces quelques lignes mon coeur et ma gorge se serrent, mes yeux rougissent et je ne peux retenir les larmes qui coulent doucement sur mes joues flétries avec le temps...

Ce temps, où tous les jours à toi j'ai pensé

Mon petit ange adoré.

TA MAMAN ET TON FRERE DIDIER NOUS PENSONS A TOI QUI ES MAINTENANT AUPRES DE TON PAPA

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